Le Tourisme en Occitanie : Un aspect sur le cyclotourisme
Explosion du cyclotourisme tourisme en 2022.
On constate en 2022, un réel engouement pour la pratique du cyclotourisme notamment en Midi-Pyrénées.
S’ajoute une diversification des profils de cyclotouristes, avec de plus en plus de néo pratiquants et de jeunes, alors que cette pratique était traditionnellement réservée aux seniors.
Plusieurs éléments peuvent expliquer cette tendance nouvelle :
– la démocratisation du « vélo électrique » qui a levé un frein pour ceux qui n’osaient pas entreprendre des centaines de kilomètres,
– Les aides financières des structures territoriales à l’achat d’un velo à assistance électrique
– le développement du vélo au quotidien notamment pour le déplacement travail qui s’étend sur les loisirs,
– les envies de vacances nature, après les confinements,
– et le comportement « éco responsable » avec la montée d’une « conscience écologique ».
En fait c’est tout le succès du Plan vélo en 2018 avec pour objectif de tripler l’utilisation du vélo d’ici 2024 – et l’actualisation du schéma national des vélo routes et voies vertes de 25.600 km ouvrant des itinéraires balisés et sécurisés –, qui ont permis d’attirer des pratiquants.
Ainsi en France 1.784 nouveaux kilomètres d’itinéraires ont été ouverts en 2020 (soit 165 % de plus par rapport à 2019), et 430 en 2021.
Un budget moyen de 68 euros par jour pour un « cyclo » et 55€ pour un touriste classique.
Voila une donnée à prendre en considération poar le « tourisme vert » .Elle est porteuse d’espoir .Le « slow tourisme à vélo » terme tendance est devenu un secteur qui pèse dans le tourisme global, avec 4,2 milliards d’euros de retombées économiques en 2020.
On estime aujourd’hui qu’un cyclotouriste dépense en moyenne 68 euros par jour, dont 70 % sont consacrés à l’hébergement et à la restauration : c’est plus qu’un touriste « classique » qui dépense, lui, 55 euros par jour. « Le cyclotourisme devient un atout pour les régions, et de plus en plus de départements utilisent le vélo pour valoriser leur territoire », estime les professionnels du secteur dont Isabelle Gautheron.
C’est le cas des départements traversés par « La Loire à vélo », qui ont enregistré au premier semestre 2022 une hausse de 8,7 % de passages de cyclistes par rapport au premier semestre 2021. Le circuit peut compter sur ses 850 prestataires labellisés Accueil vélo, garantissant un accueil et des services pour les cyclistes.
De plus en plus d’agences de voyages se sont spécialisées dans l’organisation d’itinéraires. Pour un coût moyen compris entre 800 et 1.200 euros par personne et par semaine, elles se chargent de toute la logistique. On constate la même tendance sur l’autre versant des Pyrénées comme « vélo en vacances » (Cambrils, Peniscola…) De nouveaux métiers se créent pour satisfaire d’autres attentes de séjours « clés en main » avec des circuits variés, adaptés … Après le « covid », nombreux font le choix de vacances à vélo.
Avec des retombées économiques pour les territoires et des agences de voyages spécialisées dans l’organisation de ces périples. Avec plus de 9 millions de séjours cyclistes par an, l’Hexagone occupe la deuxième place des destinations mondiales du tourisme à vélo après l’Allemagne, selon l’association France vélo tourisme.
La France « du Tour » aspire à être leader du marché d’ici 2030. La fréquentation des voies cyclables confirme cet essor : selon l’association Vélo et territoire, celle des itinéraires EuroVélo a augmenté de 17 % en 2020 par rapport à 2019.
Cet été, cette progression a été de 32 %. « L’essor date d’il y a une dizaine d’années, mais le Covid l’a fortement accéléré, selon Isabelle Gautheron, directrice technique nationale de la Fédération française du cyclo .Ainsi depuis la crise sanitaire, de plus en plus de vacanciers optent pour le voyage itinérant à vélo.
Avec des retombées économiques conséquentes, l’Occitanie, avec notamment la Haute-Garonne et plus particulièrement le Comminges sont gagnants dans l’essor cette pratique du vélo vert qui semble être durable D’où l’investissement des villes qui s’adaptent, d’où l’investissement des professionnels pour offrir un accueil adapté et répondre aux attentes de cette nouvelle clientèle. Ce phénomène n’est pas une mode mais un nouvel art de vivre.
Certes les pistes cyclable deviennent t un enjeu économique mais aussi Santé-Sécurité-Services – Signalisation